Mourir pour les Houillères
ISBN :
9791092826937
Editeur :
Auteur :
Info :
131
pages -
Broché -
2017
-
Prix 15,00 €
Thèmes :
Statut :
Neuf
4e de couverture :
Le 11 Octobre 1861, cent six mineurs périssaient dans l'inondation de la mine de Lalle, au cœur du bassin des Cévennes. Ces ouvriers, âgés de onze à soixante ans, étaient venus de toutes les régions de France, et même, pour certains, du Piémont italien. C'était l'époque de l'essor de l'industrie minière, aux mains de l'aristocratie financière. Très vite, les autorités du second Empire, redoutant une révolte de la population, s'employèrent à encadrer ce drame et à canaliser l'émotion considérable qu'il suscitait dans tout le pays. Ainsi fut construite une version officielle, évoquant la fatalité, exonérant les houillères de toute responsabilité, glorifiant l'action des dirigeants, réduisant à la part congrue les victimes et leurs familles.
Cette version de la catastrophe s'est imposée jusqu'à nous, devenant la légende qu'évoquait le Baron Dulimbert, préfet du Gard, dans un discours prononcé un an après le drame.
Le présent ouvrage fait le récit du drame de Lalle en se situant à la hauteur de ceux qui en furent les victimes. Basé sur des documents de l'époque (rapports, procès-verbaux, jugements, courriers, notes, registres de l'état civil, etc.) il présente une chronologie détaillée et argumentée des événements. Il contredit la version officielle et établit, pour la première fois, l'identité précise des cent six ouvriers morts dans ce qui demeure l'un des accidents les plus meurtriers de l'industrie minière en France.
Cette version de la catastrophe s'est imposée jusqu'à nous, devenant la légende qu'évoquait le Baron Dulimbert, préfet du Gard, dans un discours prononcé un an après le drame.
Le présent ouvrage fait le récit du drame de Lalle en se situant à la hauteur de ceux qui en furent les victimes. Basé sur des documents de l'époque (rapports, procès-verbaux, jugements, courriers, notes, registres de l'état civil, etc.) il présente une chronologie détaillée et argumentée des événements. Il contredit la version officielle et établit, pour la première fois, l'identité précise des cent six ouvriers morts dans ce qui demeure l'un des accidents les plus meurtriers de l'industrie minière en France.
Le 11 Octobre 1861, cent six mineurs périssaient dans l'inondation de la mine de Lalle, au cœur du bassin des Cévennes. Ces ouvriers, âgés de onze à soixante ans, étaient venus de toutes les régions de France, et même, pour certains, du Piémont italien. C'était l'époque de l'essor de l'industrie minière, aux mains de l'aristocratie financière. Très vite, les autorités du second Empire, redoutant une révolte de la population, s'employèrent à encadrer ce drame et à canaliser l'émotion considérable qu'il suscitait dans tout le pays. Ainsi fut construite une version officielle, évoquant la fatalité, exonérant les houillères de toute responsabilité, glorifiant l'action des dirigeants, réduisant à la part congrue les victimes et leurs familles.
Cette version de la catastrophe s'est imposée jusqu'à nous, devenant la légende qu'évoquait le Baron Dulimbert, préfet du Gard, dans un discours prononcé un an après le drame.
Le présent ouvrage fait le récit du drame de Lalle en se situant à la hauteur de ceux qui en furent les victimes. Basé sur des documents de l'époque (rapports, procès-verbaux, jugements, courriers, notes, registres de l'état civil, etc.) il présente une chronologie détaillée et argumentée des événements. Il contredit la version officielle et établit, pour la première fois, l'identité précise des cent six ouvriers morts dans ce qui demeure l'un des accidents les plus meurtriers de l'industrie minière en France.
Cette version de la catastrophe s'est imposée jusqu'à nous, devenant la légende qu'évoquait le Baron Dulimbert, préfet du Gard, dans un discours prononcé un an après le drame.
Le présent ouvrage fait le récit du drame de Lalle en se situant à la hauteur de ceux qui en furent les victimes. Basé sur des documents de l'époque (rapports, procès-verbaux, jugements, courriers, notes, registres de l'état civil, etc.) il présente une chronologie détaillée et argumentée des événements. Il contredit la version officielle et établit, pour la première fois, l'identité précise des cent six ouvriers morts dans ce qui demeure l'un des accidents les plus meurtriers de l'industrie minière en France.