La Michelade, un crime de religion
Sous-titre :
30 septembre - 1° octobre 1567
ISBN :
9782917743454
Editeur :
Auteur :
Collection :
Info :
156
pages -
Broché -
2013
-
Prix 12,00 €
Thèmes :
Statut :
Neuf
4e de couverture :
L'installation de la Réforme à Nîmes a provoqué au sein de la société et de ses institutions un profond bouleversement. C'est dans ce contexte, du 30 septembre au 1°octobre 1567, que des catholiques sont massacrés par des huguenots, dans Nîmes, au lendemain de la foire de la Saint-Michel.
Cet évènement majeur de l'histoire de la ville restera longtemps dans les mémoires sous le nom de « Michelade ».
Que s'est-il passé durant ces 2 jours ? Ces journées sont-elles la conséquence directe du déclenchement de la deuxième guerre de Religion (1567 - 1568) ? Une éruption spontanée et incontrôlée de violence ? Un massacre prémédité ?
En remettant en perspective la Michelade par la première étude complète et approfondie de cet évènement, Jean-Paul Chabrol apporte un éclairage nouveau sur un épisode majeur de l'histoire protestante en Languedoc, faisant de ce livre une référence.
Cet évènement majeur de l'histoire de la ville restera longtemps dans les mémoires sous le nom de « Michelade ».
Que s'est-il passé durant ces 2 jours ? Ces journées sont-elles la conséquence directe du déclenchement de la deuxième guerre de Religion (1567 - 1568) ? Une éruption spontanée et incontrôlée de violence ? Un massacre prémédité ?
En remettant en perspective la Michelade par la première étude complète et approfondie de cet évènement, Jean-Paul Chabrol apporte un éclairage nouveau sur un épisode majeur de l'histoire protestante en Languedoc, faisant de ce livre une référence.
L'installation de la Réforme à Nîmes a provoqué au sein de la société et de ses institutions un profond bouleversement. C'est dans ce contexte, du 30 septembre au 1°octobre 1567, que des catholiques sont massacrés par des huguenots, dans Nîmes, au lendemain de la foire de la Saint-Michel.
Cet évènement majeur de l'histoire de la ville restera longtemps dans les mémoires sous le nom de « Michelade ».
Que s'est-il passé durant ces 2 jours ? Ces journées sont-elles la conséquence directe du déclenchement de la deuxième guerre de Religion (1567 - 1568) ? Une éruption spontanée et incontrôlée de violence ? Un massacre prémédité ?
En remettant en perspective la Michelade par la première étude complète et approfondie de cet évènement, Jean-Paul Chabrol apporte un éclairage nouveau sur un épisode majeur de l'histoire protestante en Languedoc, faisant de ce livre une référence.
Cet évènement majeur de l'histoire de la ville restera longtemps dans les mémoires sous le nom de « Michelade ».
Que s'est-il passé durant ces 2 jours ? Ces journées sont-elles la conséquence directe du déclenchement de la deuxième guerre de Religion (1567 - 1568) ? Une éruption spontanée et incontrôlée de violence ? Un massacre prémédité ?
En remettant en perspective la Michelade par la première étude complète et approfondie de cet évènement, Jean-Paul Chabrol apporte un éclairage nouveau sur un épisode majeur de l'histoire protestante en Languedoc, faisant de ce livre une référence.
Avis :
Dans un récit rigoureux et presque littéraire des faits (par la qualité de la narration), l’historien met en scène la Nîmes du XVIe siècle, son climat et ses structures, ainsi que l’enchaînement des faits.
Puis, prenant de la distance, il tente de comprendre les ressorts de l’affaire. Evaluant la pertinence des sources, leurs lacunes aussi, il replace la Michelade dans l’ensemble des violences de Religion. Il en ressort une analyse fine des spécificités de cette tuerie, dont les mobiles restent opaques et donnent lieu à plusieurs hypothèses localisées : du fait divers aux rivalités familiales et confessionnelles.
Mais l’auteur élargit la focale et détermine un certain nombre de paramètres globaux (iconoclasme, identité protestante récente et fragile, violences endémiques, « militarisation » de la société…) ; parmi eux, il pointe le rôle ambigu du Consistoire, qui impose par sa volonté de changement « une quasi-révolution culturelle » à partir du printemps 1561 (p.118). Institution religieuse (il est à la fois un tribunal des mœurs et une instance qui organise la charité) à forte influence idéologique et politique, le Consistoire « vise à faire de la cité une nouvelle « Genève » languedocienne et du Nîmois […] un homme nouveau. »
Cette imbrication entre pouvoir temporaire et pouvoir spirituel, auquel s’ajoute le statut de religion majoritaire, conduit presque mécaniquement aux pires intolérances.
On conçoit ainsi tout l'intérêt de cette enquête rondement menée, et publiée chez l'excellent éditeur Alcide (dont on peut apprécier ici le nouveau site).
Puis, prenant de la distance, il tente de comprendre les ressorts de l’affaire. Evaluant la pertinence des sources, leurs lacunes aussi, il replace la Michelade dans l’ensemble des violences de Religion. Il en ressort une analyse fine des spécificités de cette tuerie, dont les mobiles restent opaques et donnent lieu à plusieurs hypothèses localisées : du fait divers aux rivalités familiales et confessionnelles.
Mais l’auteur élargit la focale et détermine un certain nombre de paramètres globaux (iconoclasme, identité protestante récente et fragile, violences endémiques, « militarisation » de la société…) ; parmi eux, il pointe le rôle ambigu du Consistoire, qui impose par sa volonté de changement « une quasi-révolution culturelle » à partir du printemps 1561 (p.118). Institution religieuse (il est à la fois un tribunal des mœurs et une instance qui organise la charité) à forte influence idéologique et politique, le Consistoire « vise à faire de la cité une nouvelle « Genève » languedocienne et du Nîmois […] un homme nouveau. »
Cette imbrication entre pouvoir temporaire et pouvoir spirituel, auquel s’ajoute le statut de religion majoritaire, conduit presque mécaniquement aux pires intolérances.
On conçoit ainsi tout l'intérêt de cette enquête rondement menée, et publiée chez l'excellent éditeur Alcide (dont on peut apprécier ici le nouveau site).
Dans un récit rigoureux et presque littéraire des faits (par la qualité de la narration), l’historien met en scène la Nîmes du XVIe siècle, son climat et ses structures, ainsi que l’enchaînement des faits.
Puis, prenant de la distance, il tente de comprendre les ressorts de l’affaire. Evaluant la pertinence des sources, leurs lacunes aussi, il replace la Michelade dans l’ensemble des violences de Religion. Il en ressort une analyse fine des spécificités de cette tuerie, dont les mobiles restent opaques et donnent lieu à plusieurs hypothèses localisées : du fait divers aux rivalités familiales et confessionnelles.
Mais l’auteur élargit la focale et détermine un certain nombre de paramètres globaux (iconoclasme, identité protestante récente et fragile, violences endémiques, « militarisation » de la société…) ; parmi eux, il pointe le rôle ambigu du Consistoire, qui impose par sa volonté de changement « une quasi-révolution culturelle » à partir du printemps 1561 (p.118). Institution religieuse (il est à la fois un tribunal des mœurs et une instance qui organise la charité) à forte influence idéologique et politique, le Consistoire « vise à faire de la cité une nouvelle « Genève » languedocienne et du Nîmois […] un homme nouveau. »
Cette imbrication entre pouvoir temporaire et pouvoir spirituel, auquel s’ajoute le statut de religion majoritaire, conduit presque mécaniquement aux pires intolérances.
On conçoit ainsi tout l'intérêt de cette enquête rondement menée, et publiée chez l'excellent éditeur Alcide (dont on peut apprécier ici le nouveau site).
Puis, prenant de la distance, il tente de comprendre les ressorts de l’affaire. Evaluant la pertinence des sources, leurs lacunes aussi, il replace la Michelade dans l’ensemble des violences de Religion. Il en ressort une analyse fine des spécificités de cette tuerie, dont les mobiles restent opaques et donnent lieu à plusieurs hypothèses localisées : du fait divers aux rivalités familiales et confessionnelles.
Mais l’auteur élargit la focale et détermine un certain nombre de paramètres globaux (iconoclasme, identité protestante récente et fragile, violences endémiques, « militarisation » de la société…) ; parmi eux, il pointe le rôle ambigu du Consistoire, qui impose par sa volonté de changement « une quasi-révolution culturelle » à partir du printemps 1561 (p.118). Institution religieuse (il est à la fois un tribunal des mœurs et une instance qui organise la charité) à forte influence idéologique et politique, le Consistoire « vise à faire de la cité une nouvelle « Genève » languedocienne et du Nîmois […] un homme nouveau. »
Cette imbrication entre pouvoir temporaire et pouvoir spirituel, auquel s’ajoute le statut de religion majoritaire, conduit presque mécaniquement aux pires intolérances.
On conçoit ainsi tout l'intérêt de cette enquête rondement menée, et publiée chez l'excellent éditeur Alcide (dont on peut apprécier ici le nouveau site).