L'histoire de toute ma vie
Sous-titre :
Autobiographie d'un potier d'étain calviniste au XVIIe siècle
ISBN :
9782745320292
Editeur :
Auteur :
Collection :
Info :
256
pages -
Relié -
2010
-
Prix 59,00 €
Thèmes :
Statut :
Neuf
4e de couverture :
Né à Obernai (Alsace), en 1596, dans une famille d'artisans aisée et en vue, Augustin Güntzer est éduqué dans la confession calviniste. À 19 ans, après un apprentissage chez son père, potier d'étain, il entreprend à pied un premier voyage de Compagnon. Pendant quatre ans, il parcourt l'Allemagne et l'Italie, poussant jusqu'à Sienne et Rome où il découvre les mœurs des « papistes ». Un second voyage d'un an et demi le conduit en Lettonie, au Danemark, en Angleterre et en France. Ces pérégrinations l'exposent à la faim et au froid, aux bonnes et aux mauvaises rencontres. À son retour, refusant d'abjurer sa foi, il quitte Obernai, se fixe à Colmar où il épouse une veuve fortunée de l'élite protestante. Mais la guerre de Trente Ans fait rage, Colmar est pris par les impériaux, catholiques, et seul l'exil sauve les protestants de la conversion. Augustin Güntzer émigre alors à Strasbourg, où il se débat dans les difficultés matérielles, s'engage comme artilleur et voit mourir sa femme et son fils. Une fois Colmar repris par les armées protestantes, il s'y réinstalle, mais souffre du cantonnement des soldats dans sa maison, du manque de pain, des violences faites à ses filles et du mépris de ses congénères luthériens. À bout de forces, il se réfugie à Bâle, où il survit comme confiseur et marchand ambulant. Supplicié par des maux physiques qui se succèdent depuis l'enfance, il endure de surcroît l'effondrement de ses biens, de son statut social et de ses réseaux de parentèle pour n'avoir jamais renoncé à sa foi, ferment de son existence. Il écrit alors l'histoire de sa vie, où il rend compte à ses enfants de ces déclins et proclame son indéfectible croyance.
Docteur en histoire, Monique Debus Kehr travaille sur les compagnons de métier de l'artisanat urbain à la fin du Moyen Âge dans le Rhin supérieur. Elle est l'auteur de Travailler, prier, se révolter. Les compagnons de métier dans la société urbaine et leur relation au pouvoir. Rhin supérieur — XVe siècle, collection « Recherches et Documents », tome 77, Publications de la Société Savante d'Alsace, Strasbourg, 2007.
Docteur en histoire, Monique Debus Kehr travaille sur les compagnons de métier de l'artisanat urbain à la fin du Moyen Âge dans le Rhin supérieur. Elle est l'auteur de Travailler, prier, se révolter. Les compagnons de métier dans la société urbaine et leur relation au pouvoir. Rhin supérieur — XVe siècle, collection « Recherches et Documents », tome 77, Publications de la Société Savante d'Alsace, Strasbourg, 2007.
Né à Obernai (Alsace), en 1596, dans une famille d'artisans aisée et en vue, Augustin Güntzer est éduqué dans la confession calviniste. À 19 ans, après un apprentissage chez son père, potier d'étain, il entreprend à pied un premier voyage de Compagnon. Pendant quatre ans, il parcourt l'Allemagne et l'Italie, poussant jusqu'à Sienne et Rome où il découvre les mœurs des « papistes ». Un second voyage d'un an et demi le conduit en Lettonie, au Danemark, en Angleterre et en France. Ces pérégrinations l'exposent à la faim et au froid, aux bonnes et aux mauvaises rencontres. À son retour, refusant d'abjurer sa foi, il quitte Obernai, se fixe à Colmar où il épouse une veuve fortunée de l'élite protestante. Mais la guerre de Trente Ans fait rage, Colmar est pris par les impériaux, catholiques, et seul l'exil sauve les protestants de la conversion. Augustin Güntzer émigre alors à Strasbourg, où il se débat dans les difficultés matérielles, s'engage comme artilleur et voit mourir sa femme et son fils. Une fois Colmar repris par les armées protestantes, il s'y réinstalle, mais souffre du cantonnement des soldats dans sa maison, du manque de pain, des violences faites à ses filles et du mépris de ses congénères luthériens. À bout de forces, il se réfugie à Bâle, où il survit comme confiseur et marchand ambulant. Supplicié par des maux physiques qui se succèdent depuis l'enfance, il endure de surcroît l'effondrement de ses biens, de son statut social et de ses réseaux de parentèle pour n'avoir jamais renoncé à sa foi, ferment de son existence. Il écrit alors l'histoire de sa vie, où il rend compte à ses enfants de ces déclins et proclame son indéfectible croyance.
Docteur en histoire, Monique Debus Kehr travaille sur les compagnons de métier de l'artisanat urbain à la fin du Moyen Âge dans le Rhin supérieur. Elle est l'auteur de Travailler, prier, se révolter. Les compagnons de métier dans la société urbaine et leur relation au pouvoir. Rhin supérieur — XVe siècle, collection « Recherches et Documents », tome 77, Publications de la Société Savante d'Alsace, Strasbourg, 2007.
Docteur en histoire, Monique Debus Kehr travaille sur les compagnons de métier de l'artisanat urbain à la fin du Moyen Âge dans le Rhin supérieur. Elle est l'auteur de Travailler, prier, se révolter. Les compagnons de métier dans la société urbaine et leur relation au pouvoir. Rhin supérieur — XVe siècle, collection « Recherches et Documents », tome 77, Publications de la Société Savante d'Alsace, Strasbourg, 2007.