Histoire de la réformation de Genève de 1532 à 1536
ISBN :
9782844066879
Editeur :
Auteur :
Info :
158
pages -
Broché -
1999
-
Prix 9,00 €
Thèmes :
4e de couverture :
Au commencement du seizième siècle, la vallée du Léman était complètement catholique.
Trente ans plus tard, en 1536, ce beau pays se trouvait protestant.
Voici les causes de ce changement religieux si rapide et si complet.
L'Eglise romaine avait laissé la démoralisation pénétrer dans son sein ; le clergé donnait au peuple l'exemple de tous les vices, et la religion pure et sans tache de Jésus-Christ était aussi corrompue que les fausses religions des païens.
La conscience des peuples se révoltait sourdement contre un pareil état de choses.
Des gentilshommes, des moines, des prêtres, scandalisés des crimes de leurs collègues, voulurent réformer ces affreux désordres ; ils s'adressèrent aux papes, les conjurant de bannir, de punir les ecclésiastiques immoraux, et de placer des hommes dignes et vertueux dans les évêchés et les cures. Les papes répondirent par des refus, et souvent firent périr ces généreux censeurs... Ce fut le sort de Jean Huss, de Jérôme de Prague, de Savonarole, et d'Arnaud de Brescia. Ceux qui échappèrent à la vengeance de Rome,voyant que l'Eglise ne voulait pas se régénérer, entreprirent eux-mêmes la réforme des mœurs du temps.
Trente ans plus tard, en 1536, ce beau pays se trouvait protestant.
Voici les causes de ce changement religieux si rapide et si complet.
L'Eglise romaine avait laissé la démoralisation pénétrer dans son sein ; le clergé donnait au peuple l'exemple de tous les vices, et la religion pure et sans tache de Jésus-Christ était aussi corrompue que les fausses religions des païens.
La conscience des peuples se révoltait sourdement contre un pareil état de choses.
Des gentilshommes, des moines, des prêtres, scandalisés des crimes de leurs collègues, voulurent réformer ces affreux désordres ; ils s'adressèrent aux papes, les conjurant de bannir, de punir les ecclésiastiques immoraux, et de placer des hommes dignes et vertueux dans les évêchés et les cures. Les papes répondirent par des refus, et souvent firent périr ces généreux censeurs... Ce fut le sort de Jean Huss, de Jérôme de Prague, de Savonarole, et d'Arnaud de Brescia. Ceux qui échappèrent à la vengeance de Rome,voyant que l'Eglise ne voulait pas se régénérer, entreprirent eux-mêmes la réforme des mœurs du temps.
Au commencement du seizième siècle, la vallée du Léman était complètement catholique.
Trente ans plus tard, en 1536, ce beau pays se trouvait protestant.
Voici les causes de ce changement religieux si rapide et si complet.
L'Eglise romaine avait laissé la démoralisation pénétrer dans son sein ; le clergé donnait au peuple l'exemple de tous les vices, et la religion pure et sans tache de Jésus-Christ était aussi corrompue que les fausses religions des païens.
La conscience des peuples se révoltait sourdement contre un pareil état de choses.
Des gentilshommes, des moines, des prêtres, scandalisés des crimes de leurs collègues, voulurent réformer ces affreux désordres ; ils s'adressèrent aux papes, les conjurant de bannir, de punir les ecclésiastiques immoraux, et de placer des hommes dignes et vertueux dans les évêchés et les cures. Les papes répondirent par des refus, et souvent firent périr ces généreux censeurs... Ce fut le sort de Jean Huss, de Jérôme de Prague, de Savonarole, et d'Arnaud de Brescia. Ceux qui échappèrent à la vengeance de Rome,voyant que l'Eglise ne voulait pas se régénérer, entreprirent eux-mêmes la réforme des mœurs du temps.
Trente ans plus tard, en 1536, ce beau pays se trouvait protestant.
Voici les causes de ce changement religieux si rapide et si complet.
L'Eglise romaine avait laissé la démoralisation pénétrer dans son sein ; le clergé donnait au peuple l'exemple de tous les vices, et la religion pure et sans tache de Jésus-Christ était aussi corrompue que les fausses religions des païens.
La conscience des peuples se révoltait sourdement contre un pareil état de choses.
Des gentilshommes, des moines, des prêtres, scandalisés des crimes de leurs collègues, voulurent réformer ces affreux désordres ; ils s'adressèrent aux papes, les conjurant de bannir, de punir les ecclésiastiques immoraux, et de placer des hommes dignes et vertueux dans les évêchés et les cures. Les papes répondirent par des refus, et souvent firent périr ces généreux censeurs... Ce fut le sort de Jean Huss, de Jérôme de Prague, de Savonarole, et d'Arnaud de Brescia. Ceux qui échappèrent à la vengeance de Rome,voyant que l'Eglise ne voulait pas se régénérer, entreprirent eux-mêmes la réforme des mœurs du temps.