Eugénie Bost, femme de tête, de coeur et de foi
Sous-titre :
Introduction et notes de Gabrielle Cadier-Rey, Préface de Laurent Gervereau
ISBN :
9782356181091
Editeur :
Auteur :
Info :
515
pages -
Broché -
2016
-
Prix 28,00 €
Thèmes :
Statut :
Neuf
4e de couverture :
Le Journal d'Eugénie Bost « aussi calme dans ses commandements que Napoléon à Austerlitz », montre une facette de cette femme de tête qui a consacré sa vie à seconder son mari John Bost, créateur en 1848 des premiers asiles pour accueillir « au nom du Maître tous ceux qui étaient rejetés », notamment les handicapés physiques et mentaux, les jeunes filles abandonnées et les vieilles dames démunies.
Épouse dévouée surchargée de tâches, mère attentive, exploitante d'un grand domaine et soutien des Asiles, Eugénie trouve dans sa foi profonde le soutien qui lui permet de mener tout de front.
Les abondantes notes de Gabrielle Cadier-Rey, historienne spécialiste de l'histoire des femmes et du protestantisme, facilitent la lecture de ce Journal qui donne un tableau vivant et quelquefois humoristique du monde...
Épouse dévouée surchargée de tâches, mère attentive, exploitante d'un grand domaine et soutien des Asiles, Eugénie trouve dans sa foi profonde le soutien qui lui permet de mener tout de front.
Les abondantes notes de Gabrielle Cadier-Rey, historienne spécialiste de l'histoire des femmes et du protestantisme, facilitent la lecture de ce Journal qui donne un tableau vivant et quelquefois humoristique du monde...
Le Journal d'Eugénie Bost « aussi calme dans ses commandements que Napoléon à Austerlitz », montre une facette de cette femme de tête qui a consacré sa vie à seconder son mari John Bost, créateur en 1848 des premiers asiles pour accueillir « au nom du Maître tous ceux qui étaient rejetés », notamment les handicapés physiques et mentaux, les jeunes filles abandonnées et les vieilles dames démunies.
Épouse dévouée surchargée de tâches, mère attentive, exploitante d'un grand domaine et soutien des Asiles, Eugénie trouve dans sa foi profonde le soutien qui lui permet de mener tout de front.
Les abondantes notes de Gabrielle Cadier-Rey, historienne spécialiste de l'histoire des femmes et du protestantisme, facilitent la lecture de ce Journal qui donne un tableau vivant et quelquefois humoristique du monde...
Épouse dévouée surchargée de tâches, mère attentive, exploitante d'un grand domaine et soutien des Asiles, Eugénie trouve dans sa foi profonde le soutien qui lui permet de mener tout de front.
Les abondantes notes de Gabrielle Cadier-Rey, historienne spécialiste de l'histoire des femmes et du protestantisme, facilitent la lecture de ce Journal qui donne un tableau vivant et quelquefois humoristique du monde...
Avis :
Les Asiles de La Force sont aujourd’hui une Fondation et, sur le plan symbolique, une véritable Institution dans le domaine du travail social et médico-social. Si cette année l’on célèbre cette création, on ne manque pas de souligner le travail titanesque de John Bost et, pour la première fois, on y associe l’œuvre, non moins considérable, de sa digne et infatigable épouse : Eugénie.
Car elle est sur tous les fronts tant la tâche est immense. Epouse exemplaire de son John qu’elle a su attendre patiemment elle ne cesse de prendre soin de sa santé et de l’entourer de mille tendresses pour lui rendre la vie plus aisée même si, parfois, l’humeur de son époux vire à l’orage. Mère ; elle prodigue des soins attentionnés et renouvelés à ces trois enfants et sait associer une immense tendresse et une fermeté non moins nécessaire au milieu de tant d’affairement. Meurtrie qu’elle a été par le décès de sa seconde fille, elle ne cesse d’être tiraillée d’inquiétude pour leur santé sans négliger leur éducation tant spirituelle, morale qu’intellectuelle. Mais sa charge ne s’arrête pas là car héritière d’un vaste domaine, elle comprend, très vite, qu’il lui faut en tirer le meilleur pour entretenir sa grande maisonnée car la famille qui reçoit sans cesse a aussi de nombreux domestique ; mais il lui faut assurer la rentabilité optimum du domaine pour soutenir l’entretien des différents asiles construits peu à peu par John.
Quand elle ne se transforme pas en négociante de vins, de terres, elle entretient une vaste correspondance amicale. Amicale ; mais pas seulement car cette correspondance nourrit aussi le vaste réseau de soutien nécessaire à l’œuvre. D’ailleurs, n’est-ce pas elle aussi qui apaise les conflits, les tensions, quasi quotidien qui chahutent le bon fonctionnement d’un travail toujours en plein développement. Et puis, il lui faut aussi soulager son mari en rédigeant des rapports, des dossiers…
Multiples tâches qui font d’Eugénie l’orchestratrice d’un travail qui ne … [lire +]
Car elle est sur tous les fronts tant la tâche est immense. Epouse exemplaire de son John qu’elle a su attendre patiemment elle ne cesse de prendre soin de sa santé et de l’entourer de mille tendresses pour lui rendre la vie plus aisée même si, parfois, l’humeur de son époux vire à l’orage. Mère ; elle prodigue des soins attentionnés et renouvelés à ces trois enfants et sait associer une immense tendresse et une fermeté non moins nécessaire au milieu de tant d’affairement. Meurtrie qu’elle a été par le décès de sa seconde fille, elle ne cesse d’être tiraillée d’inquiétude pour leur santé sans négliger leur éducation tant spirituelle, morale qu’intellectuelle. Mais sa charge ne s’arrête pas là car héritière d’un vaste domaine, elle comprend, très vite, qu’il lui faut en tirer le meilleur pour entretenir sa grande maisonnée car la famille qui reçoit sans cesse a aussi de nombreux domestique ; mais il lui faut assurer la rentabilité optimum du domaine pour soutenir l’entretien des différents asiles construits peu à peu par John.
Quand elle ne se transforme pas en négociante de vins, de terres, elle entretient une vaste correspondance amicale. Amicale ; mais pas seulement car cette correspondance nourrit aussi le vaste réseau de soutien nécessaire à l’œuvre. D’ailleurs, n’est-ce pas elle aussi qui apaise les conflits, les tensions, quasi quotidien qui chahutent le bon fonctionnement d’un travail toujours en plein développement. Et puis, il lui faut aussi soulager son mari en rédigeant des rapports, des dossiers…
Multiples tâches qui font d’Eugénie l’orchestratrice d’un travail qui ne … [lire +]
Les Asiles de La Force sont aujourd’hui une Fondation et, sur le plan symbolique, une véritable Institution dans le domaine du travail social et médico-social. Si cette année l’on célèbre cette création, on ne manque pas de souligner le travail titanesque de John Bost et, pour la première fois, on y associe l’œuvre, non moins considérable, de sa digne et infatigable épouse : Eugénie.
Car elle est sur tous les fronts tant la tâche est immense. Epouse exemplaire de son John qu’elle a su attendre patiemment elle ne cesse de prendre soin de sa santé et de l’entourer de mille tendresses pour lui rendre la vie plus aisée même si, parfois, l’humeur de son époux vire à l’orage. Mère ; elle prodigue des soins attentionnés et renouvelés à ces trois enfants et sait associer une immense tendresse et une fermeté non moins nécessaire au milieu de tant d’affairement. Meurtrie qu’elle a été par le décès de sa seconde fille, elle ne cesse d’être tiraillée d’inquiétude pour leur santé sans négliger leur éducation tant spirituelle, morale qu’intellectuelle. Mais sa charge ne s’arrête pas là car héritière d’un vaste domaine, elle comprend, très vite, qu’il lui faut en tirer le meilleur pour entretenir sa grande maisonnée car la famille qui reçoit sans cesse a aussi de nombreux domestique ; mais il lui faut assurer la rentabilité optimum du domaine pour soutenir l’entretien des différents asiles construits peu à peu par John.
Quand elle ne se transforme pas en négociante de vins, de terres, elle entretient une vaste correspondance amicale. Amicale ; mais pas seulement car cette correspondance nourrit aussi le vaste réseau de soutien nécessaire à l’œuvre. D’ailleurs, n’est-ce pas elle aussi qui apaise les conflits, les tensions, quasi quotidien qui chahutent le bon fonctionnement d’un travail toujours en plein développement. Et puis, il lui faut aussi soulager son mari en rédigeant des rapports, des dossiers…
Multiples tâches qui font d’Eugénie l’orchestratrice d’un travail qui ne connaît pas de cloisonnement contrairement à notre société du XXIe siècle qui ne sait que trop compartimenter. Ni John ni Eugénie ne souhaite séparer car cette unité –cette union ? -constitue le cœur de cette œuvre et lui procure son souffle et sa dynamique.
Autant dire qu’avec la publication de ce journal dont nous devons l’initiative à Gabrielle Cadier-Rey nous pénétrons le poumon d’une œuvre évangélique issu du Réveil protestant. Gabrielle Cadier-Rey nous offre ici des notes qui viennent utilement compléter un texte qui se lit vite et facilement car plein de vie et d’entrain. Dans sa préface, si personnelle, Laurent Gervereau nous annonce cette vitalité.
Ce journal démontre une fois de plus que la foi vécue n’est pas vanité mais sanctification en vue du dévouement et du service de l’autre.
Car elle est sur tous les fronts tant la tâche est immense. Epouse exemplaire de son John qu’elle a su attendre patiemment elle ne cesse de prendre soin de sa santé et de l’entourer de mille tendresses pour lui rendre la vie plus aisée même si, parfois, l’humeur de son époux vire à l’orage. Mère ; elle prodigue des soins attentionnés et renouvelés à ces trois enfants et sait associer une immense tendresse et une fermeté non moins nécessaire au milieu de tant d’affairement. Meurtrie qu’elle a été par le décès de sa seconde fille, elle ne cesse d’être tiraillée d’inquiétude pour leur santé sans négliger leur éducation tant spirituelle, morale qu’intellectuelle. Mais sa charge ne s’arrête pas là car héritière d’un vaste domaine, elle comprend, très vite, qu’il lui faut en tirer le meilleur pour entretenir sa grande maisonnée car la famille qui reçoit sans cesse a aussi de nombreux domestique ; mais il lui faut assurer la rentabilité optimum du domaine pour soutenir l’entretien des différents asiles construits peu à peu par John.
Quand elle ne se transforme pas en négociante de vins, de terres, elle entretient une vaste correspondance amicale. Amicale ; mais pas seulement car cette correspondance nourrit aussi le vaste réseau de soutien nécessaire à l’œuvre. D’ailleurs, n’est-ce pas elle aussi qui apaise les conflits, les tensions, quasi quotidien qui chahutent le bon fonctionnement d’un travail toujours en plein développement. Et puis, il lui faut aussi soulager son mari en rédigeant des rapports, des dossiers…
Multiples tâches qui font d’Eugénie l’orchestratrice d’un travail qui ne connaît pas de cloisonnement contrairement à notre société du XXIe siècle qui ne sait que trop compartimenter. Ni John ni Eugénie ne souhaite séparer car cette unité –cette union ? -constitue le cœur de cette œuvre et lui procure son souffle et sa dynamique.
Autant dire qu’avec la publication de ce journal dont nous devons l’initiative à Gabrielle Cadier-Rey nous pénétrons le poumon d’une œuvre évangélique issu du Réveil protestant. Gabrielle Cadier-Rey nous offre ici des notes qui viennent utilement compléter un texte qui se lit vite et facilement car plein de vie et d’entrain. Dans sa préface, si personnelle, Laurent Gervereau nous annonce cette vitalité.
Ce journal démontre une fois de plus que la foi vécue n’est pas vanité mais sanctification en vue du dévouement et du service de l’autre.