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L'épervier de Maheux

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ISBN :
9782221096130
Editeur :
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Info :
320 pages - Broché - - Prix 21,50 € Livraison reduite
Thèmes :
4e de couverture :
Au-dessus de Mazel-de-Mort, lorsqu'on atteint le hameau de Maheux, commencent les hautes solitudes : les torrents disparaissent, les sources tarissent, les étendues tristes et sans arbres moutonnent à l'infini. Brûlant ou glacial, le climat confère à toutes les saisons quelque chose de sinistre et de menaçant : voilà le Haut-Pays des Cévennes, terre huguenote. Les vieux meurent, les fermes sont abandonnées les unes après les autres, les enfants quittent le pays : voilà son histoire. Le père mort, Samuel, son frère, descendu à la ville, Abel Reilhan reste seul, dernier parmi les derniers habitants de ces landes inanimées ; seul à piéger les grives ou à tirer le lièvre, seul à glaner les châtaignes ou à couper le bois mort, seul enfin à défier l'ingratitude du ciel et de la terre, du fond du puits qu'il creuse pour faire jaillir une eau qui n'existe pas. Provocation singulière irrémédiablement vouée à l'échec, combat à l'image de celui qu'il mène contre cet épervier dont le tournoiement incessant l'ensorcelle. Pari perdu d'avance : Abel mourra fou.

Jean Carrière, qui connaît admirablement le pays qu'il décrit, nous rend perceptible l'atmosphère tragique d'une France anachronique qui meurt non loin de nous. Il le fait avec toutes les ressources de ce lyrisme bien particulier que l'on trouvait déjà dans son premier roman, Retour à Uzès, couronné par l'Académie française. Après Bosco, Ramuz, Giono, Jean Carrière s'est affirmé comme un nouveau grand romancier de la nature.

L'Épervier de Maheux lui a valu le prix Goncourt en 1972.
Au-dessus de Mazel-de-Mort, lorsqu'on atteint le hameau de Maheux, commencent les hautes solitudes : les torrents disparaissent, les sources tarissent, les étendues tristes et sans arbres moutonnent à l'infini. Brûlant ou glacial, le climat confère à toutes les saisons quelque chose de sinistre et de menaçant : voilà le Haut-Pays des Cévennes, terre huguenote. Les vieux meurent, les fermes sont abandonnées les unes après les autres, les enfants quittent le pays : voilà son histoire. Le père mort, Samuel, son frère, descendu à la ville, Abel Reilhan reste seul, dernier parmi les derniers habitants de ces landes inanimées ; seul à piéger les grives ou à tirer le lièvre, seul à glaner les châtaignes ou à couper le bois mort, seul enfin à défier l'ingratitude du ciel et de la terre, du fond du puits qu'il creuse pour faire jaillir une eau qui n'existe pas. Provocation singulière irrémédiablement vouée à l'échec, combat à l'image de celui qu'il mène contre cet épervier dont le tournoiement incessant l'ensorcelle. Pari perdu d'avance : Abel mourra fou.

Jean Carrière, qui connaît admirablement le pays qu'il décrit, nous rend perceptible l'atmosphère tragique d'une France anachronique qui meurt non loin de nous. Il le fait avec toutes les ressources de ce lyrisme bien particulier que l'on trouvait déjà dans son premier roman, Retour à Uzès, couronné par l'Académie française. Après Bosco, Ramuz, Giono, Jean Carrière s'est affirmé comme un nouveau grand romancier de la nature.

L'Épervier de Maheux lui a valu le prix Goncourt en 1972.

L'épervier de Maheux - par Jean CARRIÈRE - Editeur ROBERT LAFFONT


Tél. : Alès 04.66.86.16.61 - Cholet 02.41.58.01.17 - Rennes 09.73.88.08.09